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Journal désenchanté
31 décembre 2008

Fin de l'année 2008.

Petit post en vitesse ! J’ai toujours envie d’écrire plein de choses ici, des billets un tant soit peu développés sur tout et rien mais je me rends compte que bien écrire prendrait un certain temps et comme je suis toujours en retard dans ce que je dois faire, cela finit toujours par passer au second plan.

Comme toujours, j’ai mis à profit ces deux semaines de vacances pour faire tout sauf ce que j’aurais dû faire.

david_lynchLu un livre d’entretiens de David Lynch que mon père m’avait pris à la bibliothèque. Il doit penser que je suis un fan du bonhomme et il m’avait d'ailleurs déjà acheté un livre sur Lynch. Mais je ne suis pas un fan de Lynch (d’ailleurs, je n’ai aucun de ses films en DVD), mais je trouve que c’est quand même un cinéaste intéressant. J’aime bien sa série télé Twin Peaks et Eraserhead n’était finalement pas si mal que ça quand j’y repense (ma mère l’avait acheté en VHS, allez savoir pourquoi…) J’ai vu certains de ses films. Ceux qu’il me reste à voir sont soit chez mon père (qui les enregistré à la télé), soit chez ma mère (qui les a en DVD) mais les premiers sont doublés et je n’ai pas envie de voir les seconds.

werner_herzogPlus intéressant que Lynch, Werner Herzog (dont j’avais déjà mentionné l’existence ici même), que la rétrospective intégrale en son honneur au centre Pompidou m’interdit de passer sous silence. Tout Herzog ! Oui, vous avez bien lu. A part un petit court-métrage qui n’a jamais été distribué, on peut revoir tous les documentaires et œuvres de fiction de l’homme qui faisait passer les bateaux par-dessus les montagnes, y compris son tout dernier, Encounters at the End of the World, inédit chez nous. L’occasion de voir, comme il le dit lui-même, la ligne entre ses fictions et ses documentaires n’est pas clairement définie. Herzog hait le cinéma vérité et veut se placer au-delà, à la recherche d’une « vérité extatique ».
Précédemment, le seul film d’Herzog que j’avais vu au cinéma n’était paradoxalement jamais sorti en France en salles, c’était Rescue Dawn. Ses films de fictions (et quelques documentaires), je les avais achetés en DVD américains ; autant dire que cette rétrospective est avant tout pour moi l’occasion de redécouvrir ses documentaires les plus méconnus. Sur les trois que j’ai vus pour l’instant, on trouve du bon et du moins bon. On passera sans regret sur Jag Mendir, filmage un peu longuet d’un spectacle indien, mais on se précipitera sur Echos d’un sombre empire, génial portrait du grotesque, terrifiant et pitoyable Jean-Bedel Bokassa. A ranger aux côtés du film que Barbet Shcroeder avait consacré à Idi Amin Dada, autre despote africain.
Tous les films sont passés trois fois chacun et cela dure jusqu’à début mars, autant dire qu’il n’y a pas de raison pour ne pas y aller. Pour rester dans l’ambiance, on pourra réécouter sur le net les interviews qu’il a récemment accordées à la radio au cours de diverses émissions, ou acheter les deux livres qui viennent (ou doivent sortir) à son sujet, surtout Conquête de l’inutile (son journal écrit lors du tournage de Fitzcarraldo). Je l’attends, celui-là ! Mais avant, il me reste à lire Le cinéma américain des années 70, par Jean-Baptiste Thoret, qui s’annonce s’intéressant pour qui veut un peut comprendre un mouvement cinématographique dans son ensemble et le restituer dans sa période.


Bande-annonce rétrospective Werner Herzog

orson_welles_touch_of_evilPuisque qu’on parle des grands, il en est un qu’on ne peut pas omettre non plus, c’est Orson Welles, tellement en avance sur son temps qu’il en souffrira. Quand on commence sa carrière par l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma, on pourrait penser que c’est plutôt bien parti, non ? Pas à Hollywood, en tout cas. Après cela, Welles n’aura pratiquement plus jamais le final cut. Les studios n’aiment pas ses films, et les massacrent au montage. Définitivement tricard aux Etats-Unis, il devra cachetonner un peu partout pour trouver des financements, et même s’exiler en Europe afin de pouvoir tourner.
Si j’ai eu l’occasion de m’intéresser à nouveau à lui, c’est que je viens de voir l’édition 50ème anniversaire de La Soif du mal qu’Universal à sorti en DVD aux Etats-Unis. Quand Welles avait accepté de mettre en scène ce film où il ne devait au départ que jouer le rôle du méchant, il commence par réécrire l’histoire et transforme une banale histoire policière en chef-d’œuvre du film noir. Evidemment, le studio n’aime pas, remonte le film à sa sauce et, outrage suprême, engage un tâcheron pour retourner des scènes. Welles écrit alors un mémo de 58 pages pour leur dire pourquoi cela ne va pas, mais sans grand effet. Il faudra attendre 40 ans pour qu’un remontage minutieux à partir de ses notes puisse aboutir à une version plus proche de ses intentions originales. Universal, qui a bien sûr retourné sa veste depuis, nous propose une édition DVD bien fournie avec trois versions du film, quatre pistes de commentaires audio, quelques documentaires et un fac-similé du fameux mémo. Le DVD est décidément un médium extraordinaire pour ceux qui s’intéressent aux films en détail.

Pour rester dans le cinéma, j’ai aussi recommencé à chercher quelques musiques de films sur Internet. Comme je ne sais pas trop quoi écouter, je me suis donné en point de mire les films que j’avais déjà. Sur mes environ 280 films en DVD, il y en a presque 200 pour lesquels j’ai pu récupérer la musique, que ça soit en téléchargement ou sur CD. On trouve vraiment quelques perles sur le net, notamment en ce qui concerne les musiques « intégrales » de films, même pas vendues dans le commerce, mais aussi pour toutes les musiques épuisées, rares, etc. J’ai pu télécharger, par exemple, la musique de Gummo, de Pink Flamingos, de The Brown Bunny, de Santa Sangre, de White Dog, de Cobra Verde, de Invasion Los Angeles des premiers films de Peter Jackson (Bad Taste, Braindead, Les Feebles), de La Nuit des morts vivants, de Apportez-moi la tête d’Alfredo Garcia et autres. Pour ce qui est des BO « intégrales », j’ai trouvé celle de True Romance, de Kids, de Dawn of the Dead, des Blues Brothers, de Starship Troopers, de La Horde sauvage, des Chiens de paille, etc. (dont certains sont faits par des fans qui les ont réassemblées). Le tout, sans avoir recours au peer-to-peer, juste en trouvant des fichiers sur Rapidshare et autre par l’intermédiaire de blogs ou de forums. Ca a été long, mais ça en valait la peine, et puis j’ai noté plein d’adresses de blogs intéressant. Le tout est de savoir chercher. Il me manque toujours la musique de Woman on the Beach, mais je l’achèterai peut-être en CD. Woman on the Beach était, avec Two Lovers et Vicky Cristina Barcelona, l’un des meilleurs films « romantiques » de l’année.

Je n’ai par contre pas vraiment cherché de stage de fin d’étude, comme j’aurais dû le faire. J’attends toujours qu’un cabinet d’audit me fixe un entretien (il n’en reste plus qu’un qui puisse faire l’affaire) mais je pense qu’ils ne commencent à la faire qu’en janvier.

Je devais faire un projet mais à chaque fois que j’ai un travail à faire en groupe, je dis aux autres qu’on se verra pour le faire, comme à mon habitude je traîne et au bout d’un moment ils me disent qu’ils ont déjà fait la moitié du truc tout seuls. C’est encore le cas ici, où mon binôme du moment vient de m’envoyer le projet à moitié fait alors que j’ai à peine lu le sujet. Ca me gêne un peu, finalement, mais je me dis que si je m’y étais mis moi aussi, le travail aurait été fait en double. Nous avons quatre projet à faire par groupe de quatre (le même à chaque fois). La répartition est la suivante : deux font deux projets ensemble, et les deux autres font les autres. Voilà la méthode de travail dans mon école…

Sinon, j’ai continué les leçons de conduite, je ne suis pas allé à un repas avec tous les anciens de prépa car on m’a prévenu « à l’arrache » une demi-heure avant, et j’ai été avec ma mère pour enfin changer mes lentilles et mes lunettes, qui tombaient en morceaux. Au soir du premier jour avec les nouvelles lentilles qu’on m’a données pour voir si je m’y habitue, je constate une légère gêne, ce qui est bizarre car avec les précédentes, je ne les sentaient jamais, même si je les nettoyais qu’une fois tous les quatre ou cinq jours et si j’ai à peine utilisé en trois ans le stock de lentilles qu’on m’avait vendu pour six mois. Peut-être que c’est comme les chaussures ou les brosses à dents, il faut s’y habituer avec le temps, que ça s’use pour que ça devienne confortable. J’ai gardé ma dernière paire de lentilles plusieurs mois.

Pour le réveillon du Nouvel An, j’irai chez mon père, comme chaque année. Il y a des choses qui ne changent pas, du moins jusqu’à présent ! Il faudra que je me mette sérieusement à chercher un stage, bien que ce qui m’inquiète le plus, c’est que cela ne m’inquiète pas plus que ça. J’enverrai sûrement un e-mail à Nina pour le Nouvel An. J’ai essayé de reprendre contact avec elle, enfin un peu… J’ai aussi retrouvé une autre Nina sur Facebook. J’ai aussi retrouvé un ancien du collège. Enfin « retrouvé », à peine, finalement… J’en parlerai une autre fois ! En tout cas, dimanche prochain, sauf cas de force majeure, je serai à Beaubourg pour voir Encounters at the End of the World.

Bonne année à tous.

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