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Journal désenchanté
5 novembre 2006

Sick and tired.

Rentré de vacances vendredi, j’étais allé faire de la voile dans le Sud avec une assoce de l’école, et je filmais la croisière pour une autre assoce. J’arrive ici complètement crevé, à cause du manque de sommeil qui s’est accumulé et dont les effets ne se font sentir qu’à ce moment là, j’ai plein de trucs à faire qui m’attendent (en vrac : finir de nettoyer la caméra des taches de paintball qui sont dessus, visionner les rushes tournés, tenter (sans succès) de transférer les films sur mon PC en téléchargeant un logiciel qui ne veut pas marcher, rapporter ladite caméra à un gars de l’école que je ne connais pas mais qui en a besoin ; ranger mon sac (ce qui n’est toujours pas fait…), visionner un DVD emprunté à l’école et que je dois rendre demain, jeter un œil sur le magazine DVD que je viens de recevoir, vérifier les nouveaux e-mail, etc., etc.

Je découvre justement par e-mail que les anciens de la prépa de l’année dernière organisent une soirée de retrouvailles pour le soir même. Je dis OK tout de suite, sans savoir que je serai à deux doigts de ne pas y aller quelques heures après. Je suis comme un zombie, j’ai l’impression que le sol tangue (restez quelques jours sur un bateau et vous verrez le résultat…) et après avoir dormi un peu, c’est encore pire : je suis toujours crevé, j’ai chaud et froid à la fois, le visage en feu, bref : ça ne va pas. Fièvre ? Bingo ; et après quelques secondes de prise de température (on ne dira jamais assez l’avantage du côté pratique des thermomètres auriculaires par rapport à creux que l’on introduit dans d’autres orifices…) la réponse vient : 39,2°C. Bien sûr, il n’y a plus d’Aspegic chez moi, juste des trucs au paracétamol, mais comme j’ai eu une sorte d’allergie à ce produit étant petit, je préfère ne pas réessayer. Peut-être que aurais-je dû rester chez moi, mais je me suis dit que je l’on pas souvent l’occasion de revoir ses anciens amis de prépa en même temps, et finalement j’y vais quand même. La fièvre a un peu baissé, mais j’ai mal à la tête, sommeil, vaguement envie de vomir, et je mange à peine la moitié de ma pizza au restaurant. Je n’ai quand même pas regretté de venir, car j’étais vraiment content de retrouver tous ces gens (la plupart étaient là, sauf certains qui n’avaient hélas pas pu venir, mais ça sera pour une prochaine fois sans doute), ça m’a rappelé les bons souvenirs de l’année dernière, même si c’était différent, forcément. Après le restau, on est allé au billard, à celui où on allait souvent l’année dernière. J’espère qu’on remettra ça aux prochaines vacances.

Le DVD du jour : Le Nouveau monde (The New World) de Terrence Malick

Réalisateur atypique (il a étudié la philosophie, n’a fait que quatre films en trente ans et refuse d’être interviewer, photographié ou d’apparaître en public) et pas assez reconnu (à mon avis), Terrence Malick a un style bien à lui que l’on reconnaît au premier coup d’œil : ses films sont des chefs d’œuvres de poésie et de beauté formelle et intérieure, des odes à la nature et aux hommes dans lesquels la splendeur des paysages et de la lumière, la pureté et la simplicité de la narration se combinent pour former une expérience unique. Décrivant la rencontre entre le colon John Smith et l’Indienne Pocahontas peu après la découverte de l’Amérique, Le Nouveau monde ne déroge pas à la règle, et, bien qu’on puisse le trouver légèrement inférieur aux précédents films de Malick, on est captivé par la façon de raconter cette histoire d’amour intemporelle qui montre aussi la rencontre parfois tumultueuse entre deux civilisations.

The_New_World

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