L'inspecteur.

Je vous avais déjà parlé de l’inspecteur, nan ? Le type qui était assis à ma gauche au dîner du COSI. C’est lui qu’on voit au centre de la photo, avec la cravate rouge. S’occupant uniquement de notre section (B1), l’inspecteur est omniprésent : il est là à chaque début de cours et fait presque tout le temps un laïus. C’est lui qui nous explique les emplois du temps, qui donne les papiers administratifs, qui s’occupe de la classe. Il se charge aussi de contrôler les absences (d’où son nom d’inspecteur ?). Au début de l’année, il explique le système : on a droit à dix absences au total dans l’année, après quoi on perd des points d’assiduité. En fait, mis à part les applications, où on doit rendre un travail à chaque fois et où on est donc obligé d’être présent, les appels généraux sont plutôt rares… en fait il n’y en a eu qu’un au début de l’année, le premier jour ! En fait il y en a, parait-il, assez peu (et heureusement d’ailleurs…), mais le premier jour, l’inspecteur insistait beaucoup sur la nécessité de travailler et d’être assidu… en précisant que quelqu’un avait redoublé parce qu’il avait 11,9 de moyenne (alors qu’il faut avoir 12 pour passer !). Il semblait au départ de la jouer « strict » : il explique qu'il distribue des "cartons" (jaunes ou rouges) si on fait pas ce qu'il faut. « Moi qui pensait qu’après la prépa où on nous traitait souvent comme des bébés, en école ça va changer mais en fait non. » m’étais-je dit en début d’année. Malgré tout, l’inspecteur a toujours quand même son petit sourire en coin, comme pour s’il voulait dire qu’il n’est finalement pas le tough guy qu’il fait semblant d’être… Il balance parfois une vanne et n’hésite pas à charrier gentiment le « Z » de classe (délégué).
Le bureau de l’inspecteur à Paris est situé dans un coin juste à côté de l’amphi, dans un local minuscule comme un cagibi (voir photo). A l’intérieur, plein de dossier de trucs affichés aux murs dont des cartes postales, sans doutes envoyées par les élèves. Sur sa porte, on peut lire son slogan (que vous pouvez lire en cliquant sur la photo à côté…), je ne sais pas si les jeux de mots à deux balles sont une spécialité dans les écoles d’ingé mais j’en ai l’impression. A Cachan, son bureau est bien caché aussi, dans un coin, mais avec presque rien d’affiché au mur si ce n’est un calendrier « Maximal ».